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Sous le capot : Comment brancher une CDP composable en 6 minutes chrono

Deuxième épisode de notre rubrique “Sous le capot”, une rubrique qui a vocation à vous éclairer sur quelques-unes des pratiques structurantes du marché de la publicité digitale.

Cette semaine, c’est Alexandra Augusti, chief of staff de DinMo, qui nous explique comment un annonceur peut, en quelques clics, réussir à exclure de ses campagnes Google Ads les personnes qui ont acheté un produit en magasin il y a moins de 30 jours, grâce à une CDP composable.

Parce qu’elles se branchent directement au data warehouse au sein duquel de plus en plus d’entreprises stockent leurs données, les CDP composables ont le vent en poupe.

Elles sont, de par leur modularité et leur rapidité d’implémentation, moins coûteuses et plus souples que les CDP traditionnelles. Et elles permettent aussi aux annonceurs d’éviter que leurs données soient stockées à plusieurs endroits (dans leur warehouse et la CDP). 

C’est, d’un point de vue privacy, toujours plus rassurant et ça évite, d’un point de vue fonctionnel, d’avoir deux sources de vérité.

Mais concrètement, comment ça marche ? 

C’est ce qu’Alexandra Augusti, la chief of staff de DinMo, nous explique dans ce deuxième épisode de “Sous le capot” en partant d’un des cas d’usage les plus populaires parmi les annonceurs : l’exclusion, au sein de Google Ads, des personnes qui ont acheté un produit en ligne ou en magasin, il y a moins de 30 jours. 

Un cas d’usage qui permet aux acteurs omnicanaux d’optimiser leurs campagnes d’acquisition (en partant du principe qu’un acheteur récent à peu de chance de repasser à la caisse).

Dans cette vidéo, Alexandra nous explique comment vous pouvez, en quelques minutes : 

1° brancher votre CDP à votre data warehouse (ici Big Query). Cela lui donnera un accès “lecture” aux données stockées.

2° construire le data model : c’est à dire mettre les données stockées dans le warehouse sous une forme que les utilisateurs finaux pourront comprendre facilement (dans l’exemple, les données relatives aux clients et les données de transactions)

3° connecter la CDP à une plateforme d’activation. Ici Google Ads, mais cela peut très bien être un DSP, une plateforme CRM ou de marketing automation, etc.

4° créer votre audience (en filtrant, comme dans l’exemple, sur la date de commande qui doit être dans les 30 derniers jours) et l’envoyer à la plateforme choisie

Il y a évidemment d’autres cas d’usage que celui présenté par Alexandra. Par exemple, recibler les personnes qui ont acheté offline (pour faire du cross-sell) ou travailler ce segment pour identifier, au sein de la CDP ou dans votre outil d’activation, des segments “look-alike”.

On peut également citer le déclenchement d’une action, par exemple l’envoi d’un email, lorsqu’un visiteur abandonne un panier en cours de route. Vos outils de marketing automation peuvent le faire d’eux-mêmes mais l’avantage de passer par la CDP, c’est que vous pouvez personnaliser votre message de relance en fonction d’autres informations (CRM, offline…) dont vous disposez sur ledit visiteur. 

Pour conclure, cette vidéo montre essentiellement le volet « connecteurs » d’une CDP composable, pour ajouter rapidement des capacités d’activation marketing à un datawarehouse.

De façon plus générale, les CDP composables apportent des briques modulaires sur étagère pour augmenter le datawarehouse : insights pré-packagés, scorings prédictifs basés sur l’IA comme la LTV, le churn ou l’appétence produits, fonctions “Chat-GPT like” pour rendre accessible la donnée à des utilisateurs non technique...  C’est cette modularité et le côté “plug & play” qui les différentient des approches traditionnelles de la CDP.